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Bienvenue

à Varilhes

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Histoire de Varilhes

L’histoire de Varilhes est riche…

Située à la jonction de la plaine de l’Ariège et des Pré-Pyrénées, Varilhes est un gros bourg né autour d’un prieuré de l’abbaye d’Alet et d’un château des comtes de Foix. Il n’a jamais eu de seigneur particulier, mais a développé très tôt sa fonction de petit centre administratif en étant au Moyen-Âge le siège d’une des châtelleries du comté.

Un prieuré et un château fort, appartenant au comte de Foix, sont à l’origine du bourg.

Au Moyen Age, Varilhes a été témoin des luttes entre seigneurs. Son château a été brûlé lors de la croisade contre les cathares. Varilhes reste catholique face à Pamiers protestant et est assiégé par les Réformés sans succès en 1627.
Par la suite, les guerres de religion ont amené leur cortège de destructions.


Les deux derniers siècles de l’Ancien régime furent une période de paix mais la période révolutionnaire fût, elle, agitée.

En 1871, la municipalité partage les idées de la Commune et le drapeau rouge flotte devant la mairie. Le maire refusant de l’enlever malgré trois sommations, le préfet, venu sur place accompagné d’un escadron de chasseurs, le fera enlever par un gendarme.

Le 19 novembre 1922, le monument aux morts, œuvre de l’architecte Lescure et du sculpteur Faurès, est inauguré.

Durant la dernière guerre mondiale, la Résistance est très active à Varilhes. Le Varilhois Jean Bénazet restera l’un des
« passeurs » les plus connus du département.
En 1944, un attentat provoque la déportation de plus de vingt personnes. Varilhes a reçu la croix de guerre pour l’importance de sa participation à la Résistance.
L’association « Mémoire, Résistance en Ariège solidarité transfrontalières » réalise des visites guidées des lieux où se sont déroulés des faits liés à la Résistance.

Il est difficile de parler de Varilhes sans parler de la vigne, car si l’agriculture y était autrefois variée, elle a été largement dominée par la culture de la vigne jusqu’à la deuxième guerre mondiale. D’abord limitée aux terres de la rive gauche de l’Ariège et aux pentes ensoleillées de la rive droite, la vigne couvre plus tard la « plaine » autour des hameaux de Laborie et du Courbas.
On en trouve quelques pieds dans tous les champs et même les jardins car chacun veut produire son vin, le « bi petit ».


Varilhes conserve de très belles maisons moyenâgeuses,

dont la « maison Aynié » située à l’angle de la rue de Toulouse et de la rue du pont. Vous pouvez d’autre part y trouver les vestiges des anciens remparts du bourg et du château fort entre la place du vieux pont et le pont actuel. Egalement, vous reconnaîtrez au coeur de la commune quelques « maisons de maître » ainsi qu’un lavoir, une fontaine et un beau monument aux morts. Par ailleurs, vous aurez le plaisir de contempler des fontaines de pierres dans les hameaux de Laborie et Le Courbas.


Les vestiges d’un pan de mur d’une maison, élevée sur l’emplacement du château et située entre la place du vieux pont et le pont de pierre, subsistent.
L’angle de la maison est construit en pierres taillées provenant de la démolition du château comtal.

La maison Aynié (XVI ème siècle) est de style gothique à colombage, la plus ancienne de Varilhes : poteau cornier en forme de faisceau de colonnettes, croix de Saint André à intervalles remplis de briques, meneaux en bois aux fenêtres du second étage, vaste galerie ouverte au sud sous le toit.


Il existe aussi une autre maison  rue de Vilotte (XVII ème siècle), fenêtre à décor Renaissance, faux chapiteaux, croix de Saint André à remplissage décoratif de briques comme à la maison Aynié.
Il existait également à Las Rives, un seul moulin farinier (XVIII ème siècle) qui a subsisté plus ou moins jusqu’à la création de l’usine électrique sur le même site.
Cette usine, destinée à fournir du courant à la métallurgie de Pamiers, assurait aussi l’éclairage électrique de la ville.

La maison en pierre, datée de 1807, a été construite par le marchand Raimond Lagrange, acquéreur de biens nationaux ;
la date est inscrite sur le claveau central saillant de la porte cochère.

Le groupe scolaire Paul Delpech

 a été construit de 1931 à 1938 sur les plans d’Irénée Cros dans le parc du château.

Le pont en pierre

 construit de 1873 à 1877, a remplacé le pont de bois établi en amont et fréquemment emporté par les crues.

La mairie

s’est installée à la Révolution dans une maison sur la place, appartenant aux régentes de Mirepoix. Elle est agrandie en 1879 et abrite alors les écoles et, sous les arcades, le marché.

Les bâtiments de la gare sont élevés en 1863 et n’ont pas changé. Ils permettaient de venir chercher les produits d’épicerie avec des charretons.

Le lavoir de Varilhes

a été élevé en 1930 en remplacement de celui construit en 1869. Celui qui existait à Laborie a été démoli en 1983 pour la construction de la déviation de la nationale 20.


La fontaine de Laborie

élevée entre 1881 et 1885, comporte un bassin circulaire servant d’abreuvoir. Il existe également une fontaine au Courbas édifiée entre 1884 et 1886. Elles ont été construites par les habitants eux-mêmes.

Une mention spéciale doit être faite pour des châteaux ou soi-disant tels : quatre grandes demeures prétendent à ce titre à Varilhes.
La plus ancienne est celle qui est actuellement dite simplement le château qu’on a appelé successivement :

  • le Castelet au XVIII ème siècle et le château Cassaing dans la première moitié du XIX ème.
  • Le château de Longpré.
  • Le château de Las Rives.
  • Le château de Fourtic.

Comme dans toutes les campagnes françaises, des croix se dressent.
La plus ancienne date de 1803.

Le monument aux morts

a été élevé en 1922 par les Toulousains Lescure (architecte) et Jean-Marie Fourès (sculpteur).

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